Cher Rotary,
J’espère que vous vous portez bien.De mon côté, tout va très bien, je suis content et je profite. Au moment où j’écris, nous sommes le 19 mai, il ne me reste plus qu’un mois avant le retour. Le retour ne me désenchante pas, mais de l’autre côté, je profite de la fin de cette aventure avec beaucoup d’enchantement. Ce mois-ci, je suis allé à La Sierra Nevada. Ce nom appartient au morceau de montagne le plus au nord de la cordillère des Andes, son pic s’élève à 5730 m, 900 de plus que le Mont Blanc. Cette montagne est beaucoup moins exploitée, pas de pistes de ski ni de téléphériques. La gravir n’est pas chose facile et, à partir d’un certain point, elle n’est accessible qu’aux communautés indigènes. De notre côté, avec mes parents âgés, nous nous sommes contentés de la gravir en voiture et de nous arrêter dans une guesthouse sympa, remplie de personnes ayant gravi la montagne, à pied pour le coup. Pas loin de là, il y avait un village indigène, j’y suis allé accompagné d’un neveu de mon père d’accueil. Nous avons aussi passé une autre nuit dans la jungle chez ce fameux neveu qui a abandonné son travail d’ingénieur dans la capitale pour jouer aux Indiens dans la montagne et prendre de la coca. Je précise, pour éviter que vous ne vous inquiétiez, la feuille de coca est un super aliment que les tribus précolombiennes avaient l’habitude de chiquer. Bref, après ce court séjour dans les montagnes, nous reprîmes la vie carthaginoise : à l’école, ça se passe bien et à la maison également. Quelques jours plus tard, la plus jeune (32 ans) de leurs trois enfants arriva d’Allemagne.
Je fis sa connaissance, nous n’étions qu’une semaine tous les trois (avec le papa), car la maman était partie à Bogota. Nous la rejoignîmes la semaine du premier mai, je retournai à Bogota et fis la rencontre de la plus grande sœur (40 ans), de son mari et de ses deux enfants qui sont hollandais. Nous passâmes donc quelques jours à Bogota avant le mariage du frère (Germain), pas besoin de vous dire que c’est l’enfant du milieu vous aviez qu’à suivre. Nous célébrâmes le mariage le samedi 4 mai (je crois), pour être honnête, je fus un peu déçu, pas du fait que le mariage était très similaire à ce que nous avons en France mais j’avais un peu l’impression d’être de trop. En effet, comme la famille ne se réunit pas souvent et que les filles venaient de loin, elles ne me considéraient pas autant de la famille et je fus un peu exclu des photos et autres. Après tout, il n’y a pas de problèmes, j’aurais dû m’y attendre, et le plus important est que les mariés soient contents. Nous rentrâmes de Bogota accompagnés de l’aînée et de sa famille qui ont été avec nous jusqu’à aujourd’hui. Nous avons profité de leur venue pour célébrer l’anniversaire de ma maman d’accueil, je la voyais très heureuse avec ses petits-enfants. J’étais aussi tout content de jouer aux petites voitures avec Jeronimo, 6 ans et demi.
En dehors de ces événements, je parviens à faire un grand nombre de sorties. J’ai rencontré des amis en dehors du lycée qui vivent dans mon quartier. Ils m’invitent aux fêtes qu’ils ont avec leurs amis et nous passons du temps à jouer au billard ou à aller à la piscine. Dans les semaines qui suivent, nous allons nous réunir avec tous les étudiants du district pour une conférence Rotary organisée à Carthagène. J’aurai donc pas une grande route à faire puisque l’hôtel se trouve dans mon quartier mais je suis tout de même content de revoir les étudiants d’échange que je n’ai pas vus depuis début octobre. Je suis actuellement en train de préparer un diaporama que je présenterai au Rotary de ma ville sur mon échange et pour les remercier de ce qu’ils ont fait pour moi.
Je vous souhaite une excellente semaine,
Je vous souhaite une excellente semaine
Amicalement
Lazare
